===== EXPOSITIONS (sélection)
> Robert Malaval, les restes du festin et autres peintures d'ambiance Les Bains Douches, Alençon, 2018
> Run run run Centre d’art de la Villa Arson, Nice, 2016
> Mute compagny Espace d'en bas ; Paris 2012
> Le Temps de l’écoute Centre d’art de la Villa Arson ; Nice 2011
> Chansons de geste Galerie Sultana, Paris, 2010 – invitation de A. Maguet et O. Millagou
> Formes invicibles de l’illusion Printemps de septembre, Toulouse, 2010
> Six feet under Glassbox hors les murs / Fondation Avicenne, Paris, 2009
> L’oblique de phase « No descriptive Method » Le Dojo, Nice, 2009
> 10 pouces contre l’insomnie (Hypnose) Galerie Duplex, Toulouse, 2008
> Station des ondes La Traversée, 104 (visite du chantier), Paris, 2007
> Cabines d’écoutes, Kunst-Werke, Art France, Berlin, 2006
> 3d Wallpaper Le Dojo, Nice, 2006 &ndash Proposition Jérôme Poret
> Reprise de l’effet relief Transpalette / Emmetrop, Bourges, 2006
> Devox Festival Osophére, Strasbourg, 2005 – avec Antoine Schmitt
> Cabines d’écoute n°6 Musée des Abattoirs, Toulouse, 2005
> Bruitage technique, “un pour tous” Glassbox, Paris, 2005
> Cabines d’écoutes #4 Centre Pompidou, Paris, 2005
> Ebruitement des rochers parlants Ouverture 3, Laboratoires d'Aubervilliers, 2005
> Juke box pour musique sans titre Exposition Live, Palais de Tokyo, Paris, 2005
> Cabines d’écoutes Laboratoires d'Aubervilliers, 2004
> Radio shack Transimages 2 - Mobilités, Palais de Tokyo, Paris, 2003
> Insonacson/2 La Box, Ecole des Beaux-Arts, Bourges, 2002
> Megaphone systeme Connexe 02, Maison des Métallos, Paris, 2002
> A usages uniques/2 Public> Play1, Paris, 2002
> Radio shack Harvard University, Boston, 2000
> Aire de repos* Festival Belluard Bollwerk International, Fribourg, 2000
> Day of dancing floor* Rencontres Internationales de Photographie, Arles, 2000
> NWA* Galerie Anton Weller, Liste, Bâle, 2000
> Sound Edit heure (pièce sonore, site internet) Revue Mouvement, Paris, 2000
> CinéStatic# 2* Galerie Anton Weller, Paris, 2000
> Sound corridor Cité des Sciences et de l’Industrie, Paris, 1999
> De jour, de nuit* Chez Isabelle Suret, FIAC, Galerie Anton Weller, 1999
> Never Walk Alone* Centre National de la Photographie, Paris, 1999
> Le temps qu’il fait Visions Underground, Printemps du Québec, Paris, 1999
> Sentimental Phone Sonic - Sound Politics, Infozone, Paris, 1999
> CinéStatic Déplacements, Galerie Anton Weller, Paris, 1998
> Ex aequo à execho La clef, Saint-Germain-en-Laye, 1997 |
===== RÉSIDENCES
> Résidences artistiques et culturelles de l'Institut français du Maroc, Casablanca, 2018
> PanOramas, Bordeaux, 2014
> Choufla mer résidence - Alliance Française Essaouira Maroc 2012
> Bureau de production Résidence Le 104 Paris 2010
> No Descriptive method -Villa arson Résidence- Nice 2009
> Villa Medicis hors les murs AFAA Berlin 2006
> Radio shack :Harvard University - Boston 1999
> Alliance Française centre culturel Alexandrie Egypte 1997 |
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HYPNOSE: suite#1
“10 pouces contre l’insomnie” Galerie Duplex Toulouse 2008-Chansons de geste -Galerie Sultana Paris 2010 |
Vous vous souviendrez de ce bien-être, de ce calme, Détendez-vous... Détendez-vous... la musique reprend possession de votre esprit...
Vous ne vous souviendrez que de ce pays merveilleux, où tout est si beau... ces images s’éloignent de votre esprit, pendant que cette musique
reprend possession de tout votre corps...
Votre corps devient léger... Votre esprit est libéré... Ouvrez les yeux.»
« 10 pouces contre l’insomnie » est un agencement de trois éléments : Un disque vinyle 25cm, « Le disque contre l’insomnie » (Hypnose) »
une série de documents photographiques et une projection en boucle d’un film 8mn.
Le disque est a origine de ce dispositif et constitue la bande sonore de la projection.
Les images documentaire sont une suite d’indices relatif a cette expérience.
La reconversion d’un disque de méthode d’hypnose afin de plonger le spectateur dans une autre dimensions ...
a été proposé en première local dans la cave d’une galerie a Toulouse. |
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-Série de 10 images documents dimension variable pausée sur un support mural type étagère
Coll du Fonds natianal d'Art contemporain: 2009
Vincent Epplay associe l’image et le son à travers ces dispositif qui happent l’auditeur spectateur dans un environnement total, propice à engendrer un état second, entre rêve éveillé et en sommeillement lucide, avec une façon très particulière de se réapproprier des formes sonores et le domaine musicale .
Après avoir réalisé « Le disque contre l’insomnie ( méthode douce pour choisir son niveau de réalité en période d’intense propagande démocratique) », reconstitution sonore d’une séance d’hypnose fantasmée,
Vincent Epplay s’est attaché à une série de transpositions audiovisuelles qui prolongent le concept du disque par le biais de films cinétiques réalisés à partir de photogrammes remontés et animés.
Dans cette série de films Vincent Epplay joue sur la correspondance entre le son et l’image, pour créer des mondes, des images mentales.
Pour cela, il revisite la période féconde des années 60/70 qui connue un regain d’intérêt pour les séances d’hypnose, de relaxation et de méditation, à l’instar du 19ème siècle où se développaient le mesmérisme et a découverte du continent de l’inconscient.
En somme, l’artiste réouvre une fenêtre entre-ouverte sur l’orient, et surtout, vers une frange de notre culture occidentale où importait plus le développement personnel, l’ouverture au monde, plutôt que l’accumulation de biens de consommation culturels sérialisés.
Tout ceci contribue à poser une ambiance éthérée, à bien des égards fascinante, pour toucher au plus proche notre inconscient, et favoriser, une ode à l’éveil et a la clairvoyance.
Pour parfaire ce dispositif relatif à l’antichambre de notre inconscient Vincent Epplay contourne,détourne à la manière des situationnistes l’idée de trame narrative pour agencer selon sa propre subjectivité artistique un espace de perception en dérive permanente.
Comme si l’auteur, dans la volonté de rendre compte de la complexité du treillis dans lequel nous baignons à l’échelle de la démocratie occidentale a pour projet d’élaborer un contre territoire éphémère.
Ou plus simplement: rapatrier notre conscience vers une réalité autre, parasitaire et virale, qui rompt le temps de l’immersion dans l’œuvre, au sein d’une atmosphère cotonneuse et rêveuse, avec nos réalités consensuelles et monovalentes, partagées par tous.
Cette musique ainsi que les films font office de dispositif de brouillage pour perturber l’envoûtement du signal de la médiacratie, contre l’hypnose qu’elle impose, et dirons-nous, contre sa puissance narcotique.
Peut être que nous venons ici de devancer quelque peu l’intention de l’artiste, cette démarche insaisissable et fugace est aussi a prendre comme témoignage des mouvements contre-culturels expérimentant par tâtonnement l’accès à la plénitude et à de nouvelles réalités vécues.
Ce « doux électrochoc » ou « sains décalages » est une invitation de Vincent Epplay à se dessaisir de la pesanteur du monde pour pénétrer dans un onirisme intense et anachronique, auquel le réel précisément n’aurait pas accès.
Extrait du texte de Frederic Lebas |
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Film: boucle video 20mm + audio multi diffusion+ matelas |
Chansons de gestes
curated : A. Maguet O. Milagou
Il serait pertinent de parler des possibles pluriels, historiques et plastiques, que pourraient augurer le titre de cette exposition.
Je crains que l’espace ici ne nous manque. Il y sera bien sûr question d’actions d’éclat accomplies et de leurs formes narrées ;
mais la valeur précise de cet éclat variera à l’aune de qui voudra (ou pourra) l’étiquetter.
De même, les narrations varieront selon qui narre, selon ce qui est narré, selon à qui l’on narre.Cela est une chose entendue mais utile à réentendre.
Ainsi que la parole ou le mot, c’est souvent aussi que le geste se répète, peu probablement dans son éternel éclat, plus vraisemblablement dans la trivialité de sa progressive disparition par laquelle, parfois, il se révèle.
Je vous l’accorde bien volontiers, tout cela laisse nos desseins dans un flou que, par paresse (nous y avons droit), nous qualifierons d’artistique.
La seule chose que peuvent, aujourd’hui, réellement affirmer les modestes trouvères que nous sommes est la suivante :
nulle rime il ne faudra chercher dans les laisses éparses de chansons qui, dans l’espace dédié de la galerie, vous seront présentées.
Des assonances, avec un peu d’attention, tout au plus vous glanerez, et notre mépris le plus acide pour tous les liens féodaux modernes.
A. Maguet |
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Chansons de gestes: curated A. Maguet O. Milagou, Galerie Sultana Paris 2010
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